Lauréat cat. Professionnelle
Collectif Taosaina, présenté par Sandrine RAVELOSON. DPLG
Projet : Joro
Lauréat CATégorie étudiante
Ecole INTETLIAM, présenté par RAKOTOZAFY Nivon’iaina Andriamahandry
Projet : Sokera
finalistes cat. professionnelle
Taosaina Lab.
Projet : Joro
Clément Faure
Projet : Soavimasoandro
Michael Rakotoniaina
Projet : Halam Patana
Finalistes catégorie étudiante
RAKOTOZAFY Nivoniaina Andriamahandry, Toky Nasolotiana et RATSIFANDRIANIAINA Laili Jacquot
Projet : Sokera
RAKOTONDRASOA Aina Ambinintsoa
Projet : Lucky home
RAZAFINDRALAMBO Ny Aina Heritiana, RAKOTONIAINA Jean Harlivah et RASOAMANANJARA Aline Mikolo
Projet : Habitat social économique
Quelques mots : Pourquoi avoir organisé un concours d’architecture ?
Il nous paraissait primordial, en tant qu’architecte, d’Initier une réflexion contemporaine de cet habiter malagasy, riche de syncrétisme, en insistant sur la nécessité de l’architecte comme acteur et atout majeur à mettre au centre de cet enjeu du logement de demain. Nous avons donc souhaité, à notre toute petite échelle d’architecte, pouvoir donner la parole aux professionnelles et aux étudiants sur la thématique du logement abordable. Comment imaginent il le logement malagasy de demain ?
Nous restons convaincues que l’architecture est la profession la plus à même de sublimer les aspirations et rêves de chacun en aidant à trouver les possibilités pour une famille de s’approprier un lieu de vie à leur mesure, tant économique, culturel qu’identitaire.
Il faut retrouver le sens de l’architecture : il y a les questions de durabilité, de résilience, certes, mais ces derniers points ne devraient jamais être loin de la notion de confort et de bien être lié à une qualité d’espace.
Rappelons que bénéficier d’un logement digne, répond à un droit plus qu’un moyen pour chacun.
Cette question de l’accès au logement pour les franges les plus fragiles de la population est posée malheureusement depuis la nuit des temps des villes modernes et de l’urbanisation.
L’ambition du concours était de contribuer et de promouvoir une réflexion sur l’économie du projet à l’heure du changement climatique.
Cela nous amène à nous questionner sur comment se loger sans copier les modèles européens et sortir de cette standardisation de l’architecture ?
Comment sortir de l’habitat indigne pour ces familles à petits revenus ?
Comment utiliser nos matériaux locaux, pour faire ressortir une notion d’identité architecturale ? Quels moyen culturel, identitaire ?
Et finalement Qu’est-ce que la norme, la standardisation? Et comment lutter contre l’homogénéisation de l’architecture ? Et qu’est-ce que le logement abordable ?
Aller sûrement vers de l’architecture.
Maintenant : est-ce que par ce concours, nous avons pu répondre à toutes ces questions ? Non mais le concours aura permis de créer un débat, un terrain d’échange et de transmission entre les professionnels et les étudiants afin d’initier une réflexion sur le logement abordable.
Concours Fonenana